Marie Seiller

Née à Brest, je la quitte pour intégrer l’école d’architecture La Cambre-Horta, à Bruxelles. Pendant mon cursus, je rechigne déjà à quitter le papier pour passer à l’informatique. L’encre de chine devient vite mon support. Prendre le pinceau c’est arrêter le temps. C’est donner du sens au visible, appuyer sur pause pour observer et partager sur ce que l’on a sous les pieds. 

De retour au bercail, Brest devient mon modèle préféré. Cette ville semble certains jours avoir le souffle coupé et le lendemain se prendre des bourrasques de vitalité. Son air austère peut rebuter les curieux mais ceux qui restent un peu pourront voir que la beauté de Brest se cache dans les détails, les ambivalences et les contrastes que le noir et le blanc ont la capacité de révéler.

Je travaille avec toutes personnes les qui cherchent à exprimer une idée par le dessin à la main. J’écris aussi, dans mon petit carnet rouge toujours à portée de main.