Anne Bergogne

Une sensation visuelle ou auditive, une image qui me touche, une musique qui me transporte...
Depuis deux ans, j'écris des haïkus, une série fugace de mots sans m'encombrer des règles de l'art, très codifiées, venues du Japon. Là-bas, l'allusion aux saisons se doit d'être omniprésente. Pour ma part, je  m'imprègne des ambiances, des sous-sol enfumés dans la nuit, des musiciens en corps à corps avec leurs instruments ou d'une cité déglinguée et ses rues délavées par la pluie. Journaliste, j'ai l'expérience d'écrire. Mais là, c'est différent. La recherche d'une économie de mots, puisés sur le terrain. Arrivée à Brest il y a 17 ans, je ne me lasse pas des ressources qu'offre cette ville.

Elle est mon plus beau cadeau.